Messages : 2285 Date d'inscription : 21/08/2011 Age : 28 Localisation : Dans l'armoire a vêtement d'Helena <3
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Dim 6 Mai - 18:17
Daniel Radcliffe (Harry Potter) et Helena Bonham Carter se sont longuement entretenus sur des sujets aussi divers et variés que sa relation avec Tim, comment elle a géré son manque de confiance en elle, comment elle n’a failli jamais jouer dans Dark Shadows, comment elle se sent lors de photoshoots, Great Expectations et bien plus encore… Grand fan d’Helena ou amateur de passage, vous allez forcément apprendre de nouvelles choses sur l’actrice.
DANIEL RADCLIFFE: Tu as une famille extrêmement douée. HELENA BONHAM CARTER: Tu crois ? RADCLIFFE: Eh bien, tu as dans tes relations un premier ministre, plusieurs politiciens, et Tim Burton est un réalisateur très influent. Et ton grand-père paternel était un diplomate espagnol qui a été récompensé du Prix des Justes parmi les Nations, ce qui est fabuleux. Et ta mère est une psychothérapeute. BONHAM CARTER: Wow. Tu en sais plus que j’en sais. RADCLIFFE: Mais est-ce ce milieu intellectuel qui t’a lancée ? Parce que tu as commencé jeune. BONHAM CARTER: Ca n’avait rien à voir avec mes origines, dans le sens où Papa et Maman ne nous ont jamais mis la pression en nous élevant. Ils n’avaient pas beaucoup d’attentes, ce qui était génial. Mais j’étais incroyablement auto-critique et très déterminée. Dieu merci je suis devenue moins auto-critique avec le temps. RADCLIFFE: Ah oui ? Ca s’atténue ? BONHAM CARTER: Oh oui. Ne t’inquiète pas. Ca va tellement mieux avec le temps. RADCLIFFE: Oh, Dieu merci. BONHAM CARTER: Je pense que physiquement on tombe en ruines. Mais mentalement, c’est tellement plus facile. RADCLIFFE: Je souffre certainement d’un léger complexe d’infériorité quand j’entre dans une pièce remplie d’autres acteurs parce que je me suis jamais entraîné, et je sais que toi ce n’est plus le cas. BONHAM CARTER: Oh, j’avais un énorme complexe d’infériorité il y a peu. RADCLIFFE: Mais plus maintenant ! BONHAM CARTER: Tout le monde a un complexe d’infériorité quand il entre dans une pièce. Mais ensuite vous avez des enfants et vous vieillissez, ça n’a plus d’importance. Quand j’étais jeune j’avais tellement de complexes d’infériorité. J’en avais un parce que je n’étais pas allée à l’université. J’en avais un parce que je ne m’étais pas entraînée. Puis ça devient fatigant. Et ça finit par vous ennuyer. RADCLIFFE: Exactement. Et cet ennui t’a conduit finalement à dire « Oh, on s’en fout ». BONHAM CARTER: « On s’en fout » est ma devise. RADCLIFFE: Je pense que les gens voient ta carrière un peu scindée en deux parties, celle où tu jouais cette sorte d’ingénue. Puis on a l’impression que depuis que tu es avec Tim Burton, tu es devenue bizarre. Mais je sais que tu étais bizarre longtemps avant ça. BONHAM CARTER: J’étais bizarre depuis le début. C’est juste que tu ne peux pas attendre des gens qu’ils te comprennent. Et je pense que ça m’a perturbée, d’être connue aussi jeune, quand tu ne sais pas vraiment qui tu es. J’ai été ridicule : parfois je vais lire un profil écrit sur moi et je vois comment j’étais décrite et je me dis ‘Oh est-ce vraiment moi ?’. Vous ne pouvez jamais vraiment mettre votre auto-description dans les mains de quelqu’un qui vous connaît depuis 15 minutes. RADCLIFFE: ‘Cataloguer’ est un mot étrange. Tous les personnages ne sont pas les mêmes. C’est facile de dire que quelqu’un est catalogué. BONHAM CARTER: Tous ces drames d’époque. Mais ce qui était génial avec ces rôles c’est qu’ils étaient tous tirés de romans. Ils fournissaient instantanément beaucoup plus de subtilités sur le personnage. Je me souviens que mon agent m’avait dit « Tu ne peux pas faire Where Angels Fear to Tread (1991) et Howard’s End (1992). » J’ai dit « Pourquoi pas ? Montre-moi un meilleur rôle. » RADCLIFFE: Ton personnage dans Harry Potter, Bellatrix Lestrange, est l’un des personnages les plus effrayants du livre. Mais je pense qu’il est juste de dire qu’elle est très joueuse et très sexy également. BONHAM CARTER: Quand ils ont envoyé le rôle, j’ai pensé ‘qu’est-ce que je vais faire là ?’ Parce qu’à la base, sur le papier, elle n’était pas tout à fait présente, donc j’ai pensé ‘Eh bien, tu dois te faire remarquer. Et elle terrorise les enfants.’ Donc je me suis dit ‘Ok, je dois être effrayante.’ Mais ensuite, si tu es avec les enfants, tu dois t’amuser en étant vilaine. RADCLIFFE: Tu penses que tu t’inspires beaucoup des enfants ? Parce que moi oui. Ils sont très sincères dans leur façon de jouer et dans leurs façons d’agir. BONHAM CARTER: Oh oui. Ils le sont. Et je pense qu’il y a pas mal de Peter Pan en moi. Je n’ai jamais vraiment voulu grandir. J’ai grandi très jeune. J’ai déménagé quand j’avais 13 ans, quand j’ai commencé à jouer. Papa était très malade -quasiment paralysé- alors il y a eu une partie de moi qui a voulu devenir responsable. RADCLIFFE: Tu pensais devoir te rendre utile. Ou aider au moins. BONHAM CARTER: Ouais. J’essayais de compenser ce qui lui arrivait. Je n’en étais même pas consciente. Il y a eu pas mal de comportements indirects parce qu’il était paralysé. Je pensais que si je faisais quelque chose, ça irait mieux en quelque sorte. RADCLIFFE: Ce qui tu as certainement fait, d’une certaine manière. BONHAM CARTER: D’une certaine manière, oui. RADCLIFFE: Vous avez eu une vie merveilleuse, et que veut un parent si ce n’est le bonheur de ses enfants ? Oh et parlant de ça, félicitations. Vous avez gagné un BAFTA l’année passée pour Le Discours d’Un Roi. BONHAM CARTER: Merci. RADCLIFFE: C’est très excitant, et tu était terrorisée avant ce film. Tu étais sur le tournage d’Harry Potter, et tu le filmais en même temps. Tu faisais un devoir double. BONHAM CARTER: Je faisais un double devoir. Je n’ai jamais vraiment dit oui à ce film. J’ai souvent dit non. Tom Hooper est implacable, donc s’il veut quelque chose, il l’aura. Tu finis par dire « Oh et puis merde, je le fais ». RADCLIFFE: Vraiment ? Juste en persistant ? BONHAM CARTER: C’est plus simple, et aussi ils tournaient au coin de la rue. Mais tu sais, mon fils Billy demandait ‘tu dois jouer la sorcière ou la reine demain ?’. Je me disais ‘Eh bien, ça résume bien ma vie.’ RADCLIFFE: Dure décision. Quand j’ai mis l’enregistreur sur ton bureau, j’ai pris une pile de courrier, et le livre en-dessous était What’s a Poor Girl to Do? Prostitution in Mid-Nineteenth Century America (‘Que doit faire une fille pauvre ? La prostitution en Amérique du mi-19ème siècle’) BONHAM CARTER: [avec un accent du sud] Si tout est perdu, c’est ma situation de secours. RADCLIFFE: C’est ton accent du sud ? BONHAM CARTER: C’est pour un rôle. (ndlr : probablement pour The Lone Ranger). Faut rechercher ce genre de choses. L’avantage de notre travail c’est qu’il nous fait faire des choses qu’on a trop la flemme de faire d’habitude. Je suis fière de moi, je prends enfin des cours de claquettes. C’était ma résolution de Nouvel An. Je me suis dit ‘Fais-le ! Quand vas-tu prendre ton temps ?’ RADCLIFFE: Absolument. Et il y a beaucoup de sol boisé dans cette maison, donc tu vas pouvoir t’améliorer. Quelle est ta relation avec les comédies musicales ? En écoutais-tu ? BONHAM CARTER: J’adore les comédies musicales. Honnêtement, j’ai toujours voulu en faire partie, et j’ai toujours voulu faire Mrs Lovett (Sweeney Todd), donc quand Tim a dit ‘Je vais le faire, mais tu peux auditionner si tu veux, tu sais…’ RADCLIFFE: Je me souviens quand tu répétais. BONHAM CARTER: Oui encore une fois, tu étais là ! RADCLIFFE: Sur le cinquième Harry Potter. Je me souviens m’être dit ‘Que va-t-il arriver à Tim si elle n’a pas le rôle ?’ Je pense qu’il est important de préciser que tu auditionnais aussi pour Stephen Sondheim [co-auteur de la comédie musicale originale qui a été consulté pour le film de Burton]. Et c’est incroyablement dur. Comment s’est déroulée cette expérience ? BONHAM CARTER: C’était l’un des pires moments de notre mariage. Non pas que nous sommes mariés mais c’est réellement dur… RADCLIFFE: Oh vous n’êtes pas mariés ? BONHAM CARTER: Non. Pas par quelque conviction que ce soit mais… Par flemme, en fait. RADCLIFFE: Eh bien, les enfants c’est un sacré engagement déjà, non ? BONHAM CARTER: Ouais, nos maisons sont mariées. RADCLIFFE: Oui ! Ce que j’adore. Ce qui est intéressant c’est quand j’en parle à des gens de mon âge, ils sont là ‘C’est un peu bizarre.’ Quand je le dis à des gens qui ont des enfants, ils sont envieux ! [les deux rient] Ils sont tous incroyablement jaloux de votre situation. BONHAM CARTER: C’est vraiment bien d’avoir ça. [dans un accent du Sud] Si vous avez la possibilité d’avoir deux maisons adjacentes… RADCLIFFE: On n’a pas l’impression que c’est deux maisons. C’est une idée géniale, vous avez tous les deux évidemment besoin de votre espace. BONHAM CARTER: Oui, on a définitivement besoin de notre espace. RADCLIFFE: C’est tellement intelligent. Alors, peux-tu me parler de Dark Shadows ? Parce que je ne connais pas vraiment la série… BONHAM CARTER: Je ne la connaissais pas. Je savais que Tim avait l’habitude de se dépêcher de rentrer chez lui après l’école pour regarder Dark Shadows, qui est un soap opera assez misérable un peu gothique, mais ça se passe dans les années 70. C’est l’histoire de Barnabas Collins, un vampire pas très heureux et pas très enthousiaste. RADCLIFFE: Oh, cool ! Et tu joues le Dr. Julia Hoffman ? BONHAM CARTER: Je joue la psychiatre résidente, qui est alcoolique. Il y a cette famille bizarre… Barnabas Collins est ressucité de son cercueil, et il revient dans la famille. Il était parti depuis 200 ans. Et Michelle Pfeiffer est, je suppose, sept fois sa petite nièce. RADCLIFFE: Excellent BONHAM CARTER: J’étais un peu inquiète quand j’ai lu ça au début, parce qu’il y a un rôle de sorcière sexy. Au début du film, avant le casting, Tim m’a dit ‘Je pense que nous devrions prendre une pause, parce que tu dois travailler avec d’autres réalisateurs et moi je ne travaille jamais avec d’autres acteurs.’ J’ai dit ‘Bien, je le comprends parfaitement.’ Puis le producteur Dick Zanuck a mis son grain de sel. Il est formidable, il a 77 ans, c’est le fils de Daryl Zanuck, et il a produit La Mélodie Du Bonheur. Je veux dire, c’est une légende. Donc j’étais sur le tapis rouge des Golden Globes, malheureusement habillée comme d’habitude, quand Dick vient vers moi… RADCLIFFE: Oh, tu avais deux chaussures différentes ? BONHAM CARTER: Ouais. Mais tu sais, c’était bien parce que comment tu supportes le tapis rouge pendant une heure et demie ? Donc je me suis dit merde. J’ai regardé la robe et j’ai pensé ‘ça ne va pas être très bien reçu, donc on va juste les distraire un peu’. Au moins on a un peu de contrôle. RADCLIFFE: C’est franchement bien pensé. BONHAM CARTER: Donc Dick vient vers moi et me dit ‘L’as tu lu ?’ je lui ai répondu que oui et que Tim ne me voulait pas dedans. Il a répliqué ‘Non non. Tu es le docteur.’ J’ai dit ‘Angélique, la sorcière sexy c’est ça ? (ndlr : Eva Green)’ ‘Non, pas Angélique. Tu es le Dr Hoffman.’ Le Docteur Hoffman, la psychiatre alcoolique ! RADCLIFFE: Donc tu avais imaginé d’autres actrices à ta place ? BONHAM CARTER: Eh bien oui, mais j’ai aussi pensé « Qu’est-ce qu’il y a dans une psychiatre alcoolique qui te fait naturellement penser à Helena ? » RADCLIFFE: Je suis intrigué. Comment ça se passe si vous avez vraiment un jour merdique sur le tournage ? C’est ce qui rend fantastique le fait d’avoir deux maisons ? Je pense que oui. Parce que je ne voudrais pas rentrer à la maison avec les réalisateurs. BONHAM CARTER: Ouais. Il est vraiment stressé. Les réalisateurs le sont. Le niveau de stress est une lutte. Je veux dire, tout ce qui peut aller mal, va mal. Mais ensuite, ce qui est génial quand je travaille avec Tim c’est que je peux voir que sur le plateau, il prend du plaisir. Si je n’y allais pas, je penserais pendant six mois qu’il est suicidaire. RADCLIFFE: En effet. C’est toujours très attirant de voir la personne qu’on aime être géniale dans son job. BONHAM CARTER: Je sais. J’adore ça. C’est une bonne chose. C’est très sain de le faire aussi souvent. Parce que sinon… il ne peut pas vraiment cuisiner mais il est très bon dans la réalisation de films. RADCLIFFE: Il n’est pas très utile à la maison, mais il peut faire un film. BONHAM CARTER: Et j’ai pensé ‘Oh mais pourquoi tu retravailles avec lui ?’ Mais c’est évident pour moi. J’ai deux enfants avec lui. Ca ne serait pas logique d’aller à l’autre bout du monde faire autre chose. RADCLIFFE: C’est certain. BONHAM CARTER: Et aussi, c’est Tim Burton, c’est un génie. Tu ne peux pas lui tourner le dos juste parce que tu sors avec lui et que tu as deux enfants avec. RADCLIFFE: Non en effet. BONHAM CARTER Ce serait fou. RADCLIFFE: Ce serait une raison étrange. BONHAM CARTER: Ce serait pervers. RADCLIFFE: Vraiment. BONHAM CARTER: Ce serait positivement mal et stupide. RADCLIFFE: Stupide. Absolument. Au fait, pour revenir à ce que tu disais sur les Golden Globes et les chaussures dépareillées : tu as travaillé avec Juergen Teller ? BONHAM CARTER: Pour Marc Jacobs. C’était la conséquence des chaussures. RADCLIFFE: Vraiment ? BONHAM CARTER: Marc a dit ‘Portons des chaussures différentes.’ Marc said, « Let her wear different shoes. » Juergen Teller est un photographe génial, il est brillant. RADCLIFFE: L’une des seules choses que je déteste à propos de mon travail ce sont les photoshoots parce que quand tu poses, tu te sens comme un idiot, je trouve. BONHAM CARTER: Eh bien, tu sais ce qui est génial avec Juergen? Il est rapide. On met de la musique et on danse. Je suis photographiée depuis un moment maintenant et j’ai l’impression d’avoir fait le tour des expressions possibles. RADCLIFFE: Il y a un certain nombre d’expressions possibles. BONHAM CARTER: On peut faire un nombre limité de visages, et je ne veux pas savoir ce qui fonctionne bien à tous les coups parce qu’on peut être créatif avec un photographe. Une relation s’instaure. C’est très sexy. C’est comme un tour de danse. RADCLIFFE: Te décrirais-tu comme attirée par la mode ? Je sais que tu as vraiment ton propre style. BONHAM CARTER: Tout ce que j’aime, c’est me déguiser. J’adore me déguiser. C’est ce qu’on fait pour le boulot, être payé pour se déguiser. Alors je le fais aussi dans la vie, je mets un peu de vêtements et le vêtement me met d’une certaine humeur. J’ai l’impression de devenir quelqu’un d’autre, puis quand je vois la photo je me dis, ‘Mais ce n’est pas ce que je voulais faire…’. C’est la déception après coup. C’est pour ça que j’ai arrêté de me regarder parce que je me dis, ‘C’est toujours moi!’. RADCLIFFE: Parle-moi de ton rôle dans Great Expectations. BONHAM CARTER: Miss Havisham, c’est fantastique. Je l’ai fait pour la robe, aussi. C’est parce que c’est la mariée, Miss Havisham. C’était un petit budget, j’ai adoré cependant. Et j’aime Mike (ndlr : le réalisateur), son énergie. RADCLIFFE: C’est l’homme le plus anglais qu’on puisse rencontrer, dans un certain sens. Donc tu l’as fait principalement pour la robe ? C’est l’histoire d’une femme qui est toujours dans sa robe de mariée. BONHAM CARTER: Qui espère toujours, oui. Elle a été abandonnée. Et elle reste dans sa robe, et attend et attend. RADCLIFFE: Tu vas être formidable dans ce rôle. BONHAM CARTER: Eh bien, j’ai aimé le jouer. C’est drôle, parce que je ne veux jamais me répéter et je me suis dit ‘Oh, une vieille version de Bellatrix, avec les cheveux’ Mais on commence toujours à ses premières amours. RADCLIFFE: Tu t’es imposée dans la catégorie des personnages à grand impact. BONHAM CARTER: J’espère. Parce que c’est tout ce que je peux faire. RADCLIFFE: Ca vaut la peine de préciser au lecteur que si nous nous connaissons si bien c’est parce que nous avons eu les mêmes personnes qui nous ont coiffé et maquillé chaque jour, on aurait pu échanger nos chaises.br /> BONHAM CARTER: Et on a vécu plein d’histoires, plein de choses. La plupart du temps je m’assurais que personne n’entre, pour que tu puisses fumer par la fenêtre. RADCLIFFE: Et les gens te posent aussi cette question légèrement pénible au sujet d’être catalogué dans un rôle. BONHAM CARTER: Je sais… RADCLIFFE: C’est une preuve de ta persistance. BONHAM CARTER: C’est juste de l’entêtement, c’est tout. RADCLIFFE: Et c’est de la persistance de toujours rechercher les bonnes personnes avec qui travailler, et tu peux regarder derrière toi et voir que tu as une masse immense de travaux qui montre ta très grande polyvalence. BONHAM CARTER: Eh bien tu vois, tu peux surprendre les gens beaucoup plus facilement s’ils pensent t’avoir entièrement cerné. C’est une bonne position. Ils pensent avoir tout compris sur vous, mais vous avez une grande marge de manoeuvre. Vous pouvez faire ce que vous voulez. Vous pouvez totalement vous ré-inventer, ou non. RADCLIFFE: Pour moi, il me semble que c’est à propos d’avoir du public habitué à me voir faire des choses différentes. Il n’y aura jamais un seul rôle qui va totalement me séparer d’un rôle que j’ai adoré, tu vois ? Et je ne voudrais jamais m’en séparer. BONHAM CARTER: Je pense qu’au moment venu, ça se fera, mon chéri. RADCLIFFE: Vraiment ? BONHAM CARTER: Honnêtement les gens ont tellement peu de mémoire. RADCLIFFE: C’est ça le truc. Je le pense aussi pour la plupart des gens. Dans 10 ans, avec un peu de chance, je ne serais juste qu’un acteur ordinaire qui apparaîtra dans des films. BONHAM CARTER: Tu seras différent. Tu seras différent de la personne que tu es. Tu grandis constamment. Tu auras toujours ta jeunesse cependant, si tu veux. Mais tu peux l’affirmer. Tu peux la tourner dans ta tête. Ca n’a pas d’importance. Mais la meilleure chose c’est de le faire parce que tu aimes ça. RADCLIFFE: Effectivement. Et au fond, je ne pense pas que je vais cesser d’aimer ça bientôt. BONHAM CARTER: Non. Tu pourrais. Tu pourrais finir par réaliser des films. RADCLIFFE: J’adorerais. BONHAM CARTER: Tu as trop d’énergie, je pense, pour simplement être un acteur. Et que dis-tu de l’écriture ? RADCLIFFE: Je garde tout ça en tête. Je suis en train de travailler sur une idée de scénario en ce moment. RADCLIFFE: Qu’aimerais-tu faire pendant ton temps libre ? BONHAM CARTER: Pendant mon temps libre ? Apprendre les claquettes. Faire quelque chose avec les enfants. Un lien. Leur rappeler ‘Bonjour, je suis votre mère !’ [rires] Je passe mon temps libre avec les enfants, vraiment, mais si j’en avais sans eux, je ne sais pas ce que je ferais. RADCLIFFE: As-tu trouvé qu’avoir des enfants t’a donné une bonne excuse pour jouer à plein de jeux auxquels tu n’as jamais voulu cesser de jouer mais que la société t’a dicté d’arrêter ? BONHAM CARTER: Ouais. Tu retournes en arrière. Je pense que si tu as un enfant, tu dois leur montrer comment aimer la vie et quelles sont les bonnes choses à faire -tu sais la bouchée parfaite. C’est ce que je suis en train de leur montrer. Comment faire la bouchée parfaite ? Des textures différentes, des températures de glace différents et du chocolat chaud. Donc on aime bien faire des potions et tout mélanger ensemble. J’adore ça. Et j’aime ce que je reçois d’eux, de l’imagination et des jeux.
Merci a just-helena pour la traduc !
Bellatrix Lestrange Modératrice | Dague de Bellatrix
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Dim 6 Mai - 19:25
Merci pour cette interview !
Je me suis régalée, Helena est tellement naturelle
Mrs Lovett VIP | Testicules de Marla Singer
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Lun 7 Mai - 2:42
merci! c'est vachement sympa comme questions.
Ruby Alimenteuse&Pubeuse | garde robe d'Helena
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Lun 7 Mai - 3:38
J'adore aussi ! Daniel se débrouille super bien pour l'interview et Helena est la plus naturelle et franche du monde ! Franchement super ! j'adore le : Eh bien oui, mais j’ai aussi pensé « Qu’est-ce qu’il y a dans une psychiatre alcoolique qui te fait naturellement penser à Helena ? », et puis pleins d'autres trucs, tout meme !! elle est tellement geniale !
Enid Admin | Lunettes d'Helena
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Lun 7 Mai - 4:50
Génial!! Mercii Ruby, j'adore! J'ai pas compris comment finalement elle s'est retrouvée dans DS alors que ne devais pas y être... Je suis un peut paumée! Enfin, du coup, on sais qu'elle aura un accent dans TLR et qu'elle aime ça robe dans "de grandes espérance" remarque, je la comprend, j'adorais porter une robe comme ça *.*
J'adore le petit « On s’en fout » est ma devise., c'est trop vrais!!
Décidément, Sweeney Todd à été une mauvais période pour Tim et Helena, on le saura... xD
Et je la trouve trop choux quand elle parle de ces enfants =D
Ruby Alimenteuse&Pubeuse | garde robe d'Helena
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Lun 7 Mai - 5:04
Oui pareil ! Trop mimi avec ses enfants !! et puis le : nos maisons sont mariées. XD
Mrs Lovett VIP | Testicules de Marla Singer
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Daniel Radcliffe interview Helena !! Mar 8 Mai - 1:15